Père du roman policier français, il crée l'inspecteur Lecoq, mêlant enquête scientifique et mélodrame.

Orientaliste érudit, il traduit les « Mille et Une Nuits », introduisant Aladin et Ali Baba en Occident et lançant la vogue de l'orientalisme.

Prix Nobel, il critique la haute bourgeoisie britannique victorienne dans « La Saga des Forsyte », peignant le déclin d'une classe sociale.

Romancière victorienne et amie de Dickens, elle décrit la vie industrielle de Manchester (« Nord et Sud ») avec une compassion sociale rare.

Fille de Théophile, elle est la première femme à l'Académie Goncourt. Passionnée d'Orient, elle écrit des romans chinois.

Défenseur de « l'Art pour l'Art », ce poète privilégie la perfection plastique et la beauté formelle.

Prix Nobel, il fait de sa vie une quête de sincérité absolue, remettant en cause les morales traditionnelles pour la liberté.

Chantre de la Provence, il célèbre la communion sensuelle de l'homme avec la nature dans une langue riche.

Muse des romantiques, elle tient un salon célèbre et chronique la vie parisienne avec esprit, incarnant l'élégance littéraire de son temps.

Diplomate et écrivain brillant (« Les Pléiades »), son talent littéraire est assombri par son « Essai » raciste qui a nourri de funestes idéologies.

Génie universel allemand, il incarne le romantisme (« Werther ») puis le classicisme (« Faust »), explorant toutes les facettes de l'âme humaine.

Maître du réalisme fantastique russe, il dépeint la médiocrité de la société tsariste avec un humour grotesque et tragi-comique.

Frondeur et mémorialiste génial, il raconte ses intrigues politiques contre Mazarin avec un cynisme brillant et une lucidité psychologique.

Romancier russe, il crée avec « Oblomov » l'archétype de l'homme superflu, paresseux et incapable d'agir.

Fondateur du réalisme socialiste, issu de la misère (« Les Bas-fonds »), il devient le chantre de la révolution et des vagabonds russes.

Célèbre compositeur de « Faust », il laisse aussi des mémoires témoignant de sa vie d'artiste, de son Prix de Rome et de sa foi profonde.

Intellectuel du symbolisme, ce critique érudit dissèque les idées et les styles, diffusant l'esthétique fin de siècle.

Romancière populaire, elle fait découvrir la Russie aux Français dans des romans sentimentaux et réalistes très lus sous la IIIe République.

Philologues allemands, ils collectent les contes populaires (« Blanche-Neige »), préservant le folklore germanique et l'imaginaire universel.

Humoriste et chroniqueur de la Belle Époque, il amuse Paris par ses mots d'esprit et ses observations ironiques sur la vie politique.

Écrivain catholique proche de Péguy, il laisse une œuvre sensible sur l'amitié et la foi (« Antone Ramon ») avant de mourir à la guerre.

Incarnation de l'esprit parisien, il célèbre l'amour et le théâtre avec une élégance désinvolte.